C'est le bois de l'ébénier, l'ébène d'un noir foncé qui a donné son nom au menuisier en meuble à partir de XVII ème siècle.
Aujourd'hui dans ce métier, on crée des nouveaux meubles, on copie aussi beaucoup les anciens, et on restaure souvent d'autres. En dehors des techniques actuelles, la restauration oblige à se pencher également sur les méthodes anciennes.
La seule formation dispensée au lycée est le CAP EBENISTE. Ce diplôme de niveau V a valeur au regard des textes d'un BEP. Ce qui permet sans formation complémentaire la poursuite d'études vers le bac "métiers d'arts" ou le brevet des métiers d'arts.
Ce CAP d'un bon niveau est fondé sur l'acquisition d'une bonne pratique manuelle (environ 70% de la formation) et le reste du temps, d'exécution de travail à la machine. Durant les deux ans de formation, une initiation aux techniques du tournage sur bois et de la sculpture est envisagée afin d'étendre le champ de connaissances aux techniques connexes.
Cette formation pratique repose sur l'acquisition de bonnes bases en dessin technique du meuble et sur une bonne connaissance des styles du mobilier (de la Renaissance à nos jours), sans oublier les matières d'enseignement général indispensables, qui contribuent à l'épanouissement de nos jeunes.
Un petit atelier accueille nos élèves pendant leur formation. Il se compose d'un parc de machines basiques et de machines à positionnement numérique et à commande numérique, d'un secteur "établis" où les élèves travaillent sur leurs ouvrages. L'établissement propose le prêt d'une caisse à outils contre un chèque de caution. Ce système permet à tous de démarrer le travail à l'atelier sans le souci de l'achat d'outillages.
Le nombre de places en première année est de douze. Petite structure, une bonne motivation et de bons résultats en collège sont donc nécessaires pour être parmi les douze recrutés.
Chaque année un élève, le meilleur de sa promotion, est présenté au concours des métiers d'arts de la SEMA. c'est un concours départemental organisé par les métiers d'arts du Val d'Oise, qui débouche sur un concours national. Un diplôme ainsi qu'une somme d'argent sont décernés au lauréat.
Mai 1994: 1er prix avec une boite à jeux Empire
Mai 1995: 2ème prix avec un secrétaire Louis XVI
Mai 1996: 1er prix avec une tabatière Louis XV et 3ème prix avec un confiturier Louis XV
Mai 1997: 1er prix avec une coiffeuse d'inspiration contemporaine.
Juin 2000: 3ème prix avec un chiffonier Louis XVI.
Juin 2001: 1er prix avec une commode Louis XV.
Juin 2002: 1er prix avec une tabatière Transition.